vendredi 24 décembre 2010

À usage unique

Une chronique de Killaee

Ne vous méprenez pas, ce n'est pas un film "kleenex". Le nombre 23 fait juste partie de ces films à usage unique car, une fois la fin dévoilée, son intérêt perd de sa valeur. Je pense que vous avez une longue liste en tête de ce genre cinématographique. Inutile de tous les énumérer...

Le nombre 23 met un roman de détective au cœur de l'histoire. Cet objet, offert pour son anniversaire par la femme du héros principal, Jim Carrey alias Walter Sparrow, sera pour lui sa nouvelle raison de vivre. En effet, ce roman semble être écrit pour lui. Beaucoup de similitudes sur son enfance et surtout sur un chiffre: 23. Le nombre hante le héros du livre, il est partout... jusque dans la vie de Walter: lieu d'habitation, jour de rencontre avec sa femme, naissance de son fils, entre autres. Petit à petit, le roman devient une obsession pour Walter, qui part à la recherche de son auteur: le meurtrier de Laura Tollins. La suite, je la laisse pour vos mirettes !

Bon point du Nombre 23, le casting: Jim Carrey y est comme je l'aime. Touchant, poignant, et sérieux ! J'ai beaucoup de mal avec Jim version The Mask. je le préfère en version Eternal sunshine of the spotless mind. C'est un peu comme Will Smith: un jeu de rôle tellement plus intéressant dans Sept vies que dans Men in black. Je crois que je suis entrée dans le film directement grâce à Carrey (et pas seulement pour le nom de famille qu'il incarne - private joke !). Pas mal de frayeur - je suis une grande peureuse - et une intrigue haletante, bien ficelée. Quant aux défauts, je crois que dans ce type de film, la chute peut être devinée. Personnellement, j'ai été surprise par le bouquet final.

Le nombre 23
Film américain de Joel Schumacher (2007)
Un petit mot d'abord sur le réalisateur Joel Schumacher. Inconnu au bataillon pour moi. On lui doit Twelve (décidément, un adepte des chiffres !), Town Creek, Inland Saint et Breaking News. Je n'ai jamais entendu parler de ces films. Je compte peut-être me pencher sur Twelve, sorti en septembre 2010, qui met en exergue l'univers de la drogue: je suis assez fan de ce genre de drame. Il faut dire aussi que le beau Chace Crawford est de la partie, mais pas que pour faire plaisir à mes yeux. Je dois dire que les plans du Nombre 23 m'ont particulièrement plu. Très "blood contemporain". En le voyant, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à La chambre 1408. Largement un cran au-dessus, il fera l'objet d'une future chronique.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

besoin de verifier:)