jeudi 4 décembre 2008

Vincent Mesrine, acte 1

Neuf jours entre deux chroniques, mais quelques minutes à peine entre deux séances cinéma. L'autre jour, avec mon cousin Mathieu, de passage à Nice, nous avions dans l'idée de nous offrir trois "toiles" en une petite semaine. Finalement, nous n'avons vu que deux films, l'un après l'autre. Et, de l'univers de deux jolies Américaines, nous sommes passés sans longue transition à celui d'un des plus dangereux criminels que la France ait connu: Jacques Mesrine. Nous avons effectivement choisi L'instinct de mort, premier volet du diptyque consacré à l'ancien ennemi public numéro 1.

Waouh ! Quelle baffe ! Le ton est donné dès les premières secondes du générique et se confirme largement tout au long du métrage. C'est clair: on n'est pas là pour rigoler ! La musique vous glace d'entrée et vous embarque pour deux heures de projection du genre intense. Le réalisateur Jean-Paul Richet n'a certainement pas choisi la facilité en racontant la vie de cette petite frappe devenue l'homme le plus recherché de toutes les polices, mais il s'en est sorti, et avec la manière ! D'aucuns affirment pourtant que L'instinct de mort donne à Mesrine le beau rôle, celui d'un mec différent que la société a pour ainsi dire condamné. On n'a pas dû voir le même film !

Bref... ce qui semble mettre tout le monde d'accord, en revanche, c'est la prestation de Vincent Cassel. Waouh ! Deuxième baffe ! Franchement, ne me demandez pas trop de raison objective, le fait est que j'aime ce mec ! Je trouve qu'il dégage un charisme fou dans la grande majorité de ses rôles. Bon exemple ici. Endosser la peau d'un salop lui va à ravir. Je ne sais pas ce qu'il a fait de sa voix, mais elle a également changé, elle aussi: elle est plus dure, plus populaire d'accord, mais résolument plus ferme. Difficile à expliquer en mots. Il faut l'entendre dans les scènes de confrontation, qui ne manquent pas ! Je cite deux exemples: le premier "échange" (plutôt viril) avec Guido, le parrain qu'interprète Gérard Depardieu, et la conversation téléphonique avec Jeanne Schneider/Cécile de France, emprisonnée. Non, vraiment, L'instinct de mort, c'est du grand cinéma, exigeant et marquant. J'irai probablement voir le deuxième volet bientôt.

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