samedi 22 mars 2008

Du côté de Téhéran

Le Mercury, suite. Comme je l'ai dit dans le message précédent, ce petit cinéma de Nice peut me permettre d'accéder à certains films absents des grandes chaînes de distribution, mais aussi ponctuellement de rattraper mes retards. C'est ce que j'ai fait dimanche dernier avec Persepolis. Sans en être un farouche inconditionnel, j'ai un intérêt certain pour les films d'animation. Celui-là devrait sans doute s'inscrire dans une case toute particulière de ma filmographie maison. Avec mention très bien.

Persepolis, c'est l'histoire (vraie) de Marjane Satrapi, dessinatrice française née en Iran en 1969. Vous trouverez facilement sur le Net toutes sortes de détails utiles: j'avoue que je ne me suis pas (encore) plongé dans les sources extérieures pour en savoir un peu plus. Ce que je peux vous dire, c'est que, tiré d'une bande dessinée, le film raconte l'enfance et la vie de jeune femme de Marjane. Je n'ai pas donc pas encore regardé précisément ce qui est autobiographique et ce qui est du ressort de l'imaginaire, mais soyez sûr que Persepolis s'ancre dans la réalité historique de l'Iran contemporain, puisque l'oeuvre évoque à la fois la révolution islamique et la guerre contre l'Irak. La fin des années 70 et le début des années 80, donc.

Pour dire la vérité, c'est une histoire que je connais mal. C'est bien pour ça que j'ai envie d'en savoir plus aujourd'hui. Mais, pour la même raison, je peux aussi vous confirmer qu'il n'est pas besoin d'être un crack pour comprendre et apprécier ce film d'animation. En dépit de son arrière-plan tiré de la réalité, l'oeuvre de Marjane Satrapi conserve un caractère presque universel. Elle fait rire et elle émeut, parle de politique, de liberté, de morale, de vie et de mort. Chacun restera libre de ses opinions et des conclusions qu'il tirera après la projection. Et c'est pour ça, justement, que je ne saurai trop vous conseiller de voir Persepolis et de vous forger alors un avis personnel. Moi, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé.

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