dimanche 23 mars 2008

Des destins en Israël

Mon tour du monde cinématographique n'est pas terminé. Loin de là. J'ai acheté récemment trois DVDs pour autant de "destinations" différentes: Etats-Unis, Japon et France. Mais avant d'évoquer ces trois films-là, ce qui ne viendra d'ailleurs pas forcément très rapidement, j'en viens au dernier disque à avoir tourné sur ma platine: Les méduses. Origine contrôlée: Israël. Un film que j'ai regardé en VO... de toute manière, ce n'était pas possible autrement. Ma première expérience en hébreu, pourrait-on dire. Quelque peu déroutant mais finalement assez sympa.

Comment vous parler de ce film ? Comment vous dire ce qu'il raconte ? Ce n'est pas facile. Disons d'abord que Les méduses est ce qu'on appelle aujourd'hui un film choral. La caméra s'accroche donc au destin de plusieurs personnages, destins qui se croisent, se complètent parfois, s'associent pour ne plus se quitter ou au contraire se frôlent et se rejoignent de manière éphémère. Il y a un marchand de glace. Il y a la jeune femme un peu triste qui rencontre par hasard une petite fille muette et attachante, le couple à peine marié qui a du mal à trouver une harmonie parfaite, la vieille dame un peu acariâtre mais surtout très solitaire. Dit ainsi, ça pourrait vous donner l'impression d'un film triste. Ce serait alors que je suis passé à côté de quelque chose.

Les méduses n'est pas un film triste, non. Ce n'est pas une comédie non plus, à l'évidence. Il y a quelque chose de doucement onirique dans cette petite heure et demie de cinéma. Quelque chose de tendre aussi. Vraiment, j'ai du mal à vous expliquer. Peut-être parce que ce n'est en fait pas vraiment un film qui raconte une histoire. Peut-être parce que le réalisateur joue d'abord sur nos sentiments ou plutôt notre ressenti. C'est un peu une expérience. Sans attendre l'émotion du siècle, je vous conseillerai tout de même de laisser sa chance à cet OVNI cinématographique. Je suis sûr d'une chose: c'est différent de tout ce que j'ai pu voir cette année. De tout ce que j'ai l'habitude de voir, en fait. En ce sens, je peux dire que j'ai gagné mon pari: en empruntant ce film à la Fnac l'autre jour, j'avais envie de me confronter à "autre chose". Oui, sur ce point, j'ai réussi.

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