vendredi 28 septembre 2007

Jodie ou l'incertitude

Je l'aime bien, Jodie Foster. Exemples: je la trouve épatante dans Le silence des agneaux et plutôt crédible dans Un long dimanche de fiançailles. Franchement, même quand je l'ai vue dans un film médiocre, j'ai trouvé qu'elle s'en sortait bien. En plus, et ce n'est sûrement pas le moindre de ses atouts à mon sens, elle se renouvelle. Elle change de registre très régulièrement et j'y vois une attitude courageuse dans un cinéma trop souvent friand de "petites boîtes", surtout pour les femmes. Et puis bon, une Américaine qui parle aussi bien le français, ma foi, ça ne me laisse pas indifférent.

Tout ça pour dire que je ne sais jamais comment me comporter devant un film avec Jodie. Soyons honnête: je suis intéressé, mais pas forcément plus que ça. Je constate - non sans un certain dépit - que beaucoup des films de Mlle Foster ne rencontrent pas l'adhésion du public et qu'ils sont même, très souvent, descendus par la critique. Alors j'hésite: est-ce que ça vaut le coup que je me lance rien que pour les beaux yeux de l'actrice principale ? Est-ce qu'il vaut mieux que je garde mon argent pour une séance cinéma dont je serai sûr qu'elle me satisfera pleinement ? Difficile de trancher.

Et bing ! J'atermoie encore sur A vif, le tout dernier film avec Jodie. Elle me rendrait sûrement service à tourner davantage, en fait. Bon. Ce métrage-là raconte l'histoire d'une femme qui tombe dans le coma après une agression, et qui se réveille pour apprendre que son mari a été tué. Et qui, du coup, décide de se faire justice elle-même. Racoleur, ai-je cru lire. Ambigu et assez intéressant, ai-je aussi entendu. Possible que je finisse par aller me faire ma propre opinion.

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