Je n'aime pas la neige, mais je lui trouve un fort potentiel esthétique au cinéma. C'est elle qui a attiré mon regard vers l'affiche d'un film inédit dans les salles obscures de France: Les disparues de Valan. Âmes sensibles, fuyez donc tant qu'il en est encore temps: ce thriller hongrois est d'une noirceur redoutable (et sans concession, je dirais).
Péter, flic roumain, vient de démanteler un réseau de prostitution organisé autour de très jeunes filles. Cette opération policière réussie ne lui procure aucune joie réelle: l'efficace et courageux enquêteur garde en lui le traumatisme de la disparition de sa soeur, trente ans auparavant, quand elle et lui étaient encore de jeunes adolescents. Question: ce sombre passé ressurgira-t-il ? Le film vous répondra. J'insiste pour dire qu'il faut le réserver à un public adulte et averti. Entrant dans cette catégorie, j'ai plutôt apprécié cette ambiance poisseuse, écho à l'écran d'une mise en scène "aux petits oignons". Avec en prime un héros du genre borderline, j'ai presque été comblé. Presque, oui: je ne me formalise certes pas pour les invraisemblances du récit, mais déplore d'avoir vite su identifier l'affreux psychopathe caché parmi les personnages. Peut-être suis-je trop exigeant, en fait. Si vous avez l'occasion de voir Les disparues de Valan, dites-le moi !
Les disparues de Valan
Film hongrois de Béla Bagota (2019)
Je ne sais pas pourquoi ce film hongrois se passe en Roumanie. Faute d'avoir cherché une explication, je répète que son atmosphère cauchemardesque compte beaucoup dans ma note, dans une logique assez proche de celle que j'avais suivie pour évoquer Les Ardennes. Bon... on n'est pas dans un Seven ou un Memories of murder, hein ? Il manque un peu de fond, mon film d'aujourd'hui. Et oui, je l'assume !
Péter, flic roumain, vient de démanteler un réseau de prostitution organisé autour de très jeunes filles. Cette opération policière réussie ne lui procure aucune joie réelle: l'efficace et courageux enquêteur garde en lui le traumatisme de la disparition de sa soeur, trente ans auparavant, quand elle et lui étaient encore de jeunes adolescents. Question: ce sombre passé ressurgira-t-il ? Le film vous répondra. J'insiste pour dire qu'il faut le réserver à un public adulte et averti. Entrant dans cette catégorie, j'ai plutôt apprécié cette ambiance poisseuse, écho à l'écran d'une mise en scène "aux petits oignons". Avec en prime un héros du genre borderline, j'ai presque été comblé. Presque, oui: je ne me formalise certes pas pour les invraisemblances du récit, mais déplore d'avoir vite su identifier l'affreux psychopathe caché parmi les personnages. Peut-être suis-je trop exigeant, en fait. Si vous avez l'occasion de voir Les disparues de Valan, dites-le moi !
Les disparues de Valan
Film hongrois de Béla Bagota (2019)
Je ne sais pas pourquoi ce film hongrois se passe en Roumanie. Faute d'avoir cherché une explication, je répète que son atmosphère cauchemardesque compte beaucoup dans ma note, dans une logique assez proche de celle que j'avais suivie pour évoquer Les Ardennes. Bon... on n'est pas dans un Seven ou un Memories of murder, hein ? Il manque un peu de fond, mon film d'aujourd'hui. Et oui, je l'assume !
----------
Une précision historico-géographique...
Ne cherchez pas: comme le Fargo des frères Coen, la ville de Valan n'existe pas. En revanche, le film fait directement référence au passé de la Roumanie. Et cite l'ex-dictateur Nicolae Ceausescu (1918-1989).
Une précision historico-géographique...
Ne cherchez pas: comme le Fargo des frères Coen, la ville de Valan n'existe pas. En revanche, le film fait directement référence au passé de la Roumanie. Et cite l'ex-dictateur Nicolae Ceausescu (1918-1989).